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10 octobre 2009 6 10 /10 /octobre /2009 15:21

1. SITUATION ET CADRE GEOGRAPHIQUE

 A quelques kilomètres au sud  d’Issoire, la commune de Gignat occupe, sur 349 hectares, des terroirs de plaines et le versant occidental d’un plateau, ou « chaux, qui culmine à 552 mètres d’altitude. Si l’exploitation agricole des terres fertiles de la plaine s’est maintenue, les terrains plus arides des pentes, jadis cultivés en vigne, sont actuellement abandonnés à la friche. L’extrémité sud de la chaux est protégée  en tant que zone naturelle pour la richesse de sa flore.Le village (altitude 380 mètres) , qui s’est ,peut être, implanté en bordure d ‘une route d’origine antique, s’étire le long du Lembronnet, petit ruisseau affluent de l’Allier . La commune conserve une vocation agricole encore bien marquée dans le paysage mais sa situation dans la zone d’attractivité d’Issoire et, dans une moindre mesure, de saint Germain –Lembron (chef- lieu du canton) ,, attire également une population de « migrants ».Après un « pic »en 1821 (551) et le creux de l’après guerre (214 habitants en 1946), la population s’est stabilisée aux environs de 230-240 personnes. Grâce à la politique foncière pratiquée jusqu’à présent l’impact de ces nouveaux arrivants reste, malgré tout, modéré : quelques constructions se sont implantées, dans les années 80,  aux abords immédiats du village, voire à l’intérieur .La municipalité a, jusqu’à présent, surtout encouragé la rénovation du bâti ancien .Le village traditionnel s’est ainsi transmis dans un bon état de conservation  tant au niveau sanitaire (peu de ruines ou de locaux vacants) , qu’architectural.  

 
2. ORIGINE DU VILLAGE ET DE SON TERRITOIRE   -

PREHISTOIRE
 

Si elle n’est pas attestée actuellement sur le territoire communal quelques découvertes montrent que le secteur a connu une occupation humaine pendant la préhistoire en particulier la commune voisine de Chalus.
  

ANTIQUITE GALLO –ROMAINE
 

Comme pour la période précédente, des indices confirment le développement de l’installation humaine
Le toponyme du village « Gigniacum »en 910 serait d’origine celtique ou gallo-romaine, (Tardieu cite les toponymes suivants : Gigniacum en 910, Gigniac en 932, Gignac en 990, Ginnacum en 1095, Ginhac en 1510) .  

HAUT MOYEN- AGE
 

La villa carolingienne dite « Gignac» en 910 est vraisemblablement à l’origine du village actuel L’église, qui est mentionnée depuis le début du X siècle, était dédiée  en 910 à Saint Julien .A la fin du Moyen -Age elle sera dédiée à Saint Pierre.
Le premier noyau du village se forme autour de l’église et de son prieuré qui appartiennent à la cour de Sauxillanges      

MOYEN- AGE

L’évolution du village pendant l’époque médiévale reste très mal connue .On sait cependant que le village et son territoire furent régis par un système  de coseigneurie associant un seigneur ecclésiastique (de l’abbaye de Sauxillanges) et un seigneur laïc . Chacun d’eux exerçait alternativement ses droits tous les six mois .Cette organisation n’a pris fin qu’avec la révolution de 1789. 

LE VILLAGE EN 1887

(d’après les documents cadastraux)
 Le village du XIX siècle est essentiellement agricole. Il se développe le long d’un axe nord - sud et à partir du 1er noyau autour de l’église .Les édifices publics : l’église et son cimetière, le four communal sont regroupés au centre du village .A partir de ces deux entités, le bâti s’étire le long des chemins secondaires menant aux terres agricoles qui occupent le versant de la colline. La limite ouest correspond vraisemblablement à celle de zones inondables utilisées en jardin et prairies .Dans l’ensemble le bâti est relativement aéré. Trois extensions, séparées  du centre, prolongent le bâti :A  l’ouest, sur la rive droite du Lembronnet, un moulin et ses dépendances et le village de « Chalus - bas » (encore rattaché à Chalus).Au nord, un petit faubourg qui pourrait correspondre à un ancien domaine.   

3.LES TRANSFORMATIONS DU VILLAGE
 

A la fin du XIX siècle quelques transformations modifient ponctuellement l’aspect et l’organisation du village, notamment le transfert du cimetière et la démolition de constructions.
 La création du nouveau cimetière (1857) permet l’élargissement de la route (1883), la construction de murs de soutènement   et la mise en place de caniveaux .Sur son emplacement est crée une place publique ou sera érigé en 1921, le Monument aux Morts. En 1875 la Commune acquiert une petite maison contiguë à l’église, côté ouest, dans le but de construire une nouvelle travée occidentale qui sera détruite au cours de la rénovation de l’église, entre 1976 et 1980 (son contour est encore enregistré sur le plan cadastral). En 1829 la commune acquiert une maison avec dépendance pour y établir la presbytère .De 1878 à 1880 une école de garçons est construite au sud du village. En 1854 une tuilerie- briqueterie est construite par Pierre Charlonneix au lieu-dit « Pissefer ». Reprise par son gendre Elie Levacher, maître tuilier, en 1882, elle est démolie en 1901, peu après sa fermeture.  En 1909 l’école de garçon est transférée dans les  locaux du presbytère qu’elle partage avec la Mairie (celle-ci occupe aujourd’hui le bâtiment) .Les filles prennent alors  possession du bâtiment libéré par les garçons.   

 Dédée
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